Tribu de Dana
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  • Manau
  • Tribu de Dana
  • Released in: 1998

Manau is a Parisian band, responsible for the song “Tribu de Dana,” which blew the charts in the summer of 1998.

REVIEW BY Sarah de Latte Music EXPERT
Review posted: 13/01/2014

Manau is a Parisian group, responsible for the iconic song “Tribu de Dana,” which blew the charts in the summer of 1998. The music is strongly influenced by the Breton song “Tri martolod” and is inspired by Celtic sounds and references. Breton culture is often reminiscent of Gaelic art, both in regards to music and mythology. The sounds of bagpipes and the bombarde (a Breton windpipe) can be heard throughout “Tribu de Dana.”


"Breton culture is often reminiscent of Gaelic art, both in regards to music and to mythology.”


The style of the lyrics recalls medieval storytelling: it is a brave tale sung by a warrior from the tribe of the title, who fights in a war against the Simerians and then becomes king. The story derives from an Irish myth and it refers to the tribe of Dana, a mythic goddess who is mother to all other gods. Listeners are immediately placed in the region of Armorica, in northwest France. “Ce vent souffle sur les paines,” read the lyrics. The wind blows on the plains, evoking the losses incurred in battle. The jargon included in the song is mainly related to daily medieval life. As the warrior sets off to war, he says goodbye to his wife, his son, and his “domaine,” a medieval word for land and home. Then, the son of the “forgeron” (the blacksmith) takes the warrior to the valley, since this is where the “druides” (ancient druids) have decided that combat will occur. The tribe prays to the gods in front of a holy “menhir,” large stones considered to possess spiritual qualities, and the chief gets his warriors to drink “d’hydromel” (mead), an alcoholic drink made of water and honey used to keep up morale and bravery.

During the battle scene, the song’s author cleverly rhymes “ombre” (shadows) with “surnombre” (out-numbered). Listeners feel the dread of war, as the warrior is surrounded by the endless ghosts of his dead brethren and the shadowy enemy army that keeps attacking. Weapons used at the time – “lances, haches, épées” – drip blood in the battlefield, or the garden of Eden. Vivid colors are thus evoked, with a biblical reference that could serve as a contrast to Breton paganism.


"Listeners feel the dread of war, as the warrior is surrounded by the endless ghosts of his dead brethren and the shadowy enemy army that keeps attacking."


The refrain is like a chorus, mentioning the horrible losses endured in the valley of Dana during the course of the war, referencing the poetic “echoes” of spirits and “chants de guerre” (war songs) intoned near tombstones, sad patriotic songs that place a strong emphasis on ancestral worship, portraying the fallen ones as great warriors – “géants guerrier celtes” – and stressing the importance of defending one’s lineage: “Fallait défendre la terre de nos ancêtres enterrés là.” The narrator is the only victor of the battle and he becomes the new king of his tribe. He returns to his wife, son, and “domaine,” and the repetition of the lyric’s opening stanzas nicely closes the parable like a lesson. The song seems to say that one should face opposition with bravery, respect one’s lineage, and sing about life’s pain to get through it.

Lyrics:

Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine. Je jette un dernier regard sur ma femme, mon fils et mon domaine. Akim, le fils du forgeron, est venu me chercher; Les druides ont décidé de mener le combat dans la vallée. Là où tous nos ancêtres, de géants guerriers celtes, Après de grandes batailles se sont imposés en maîtres. C'est l'heure maintenant de défendre notre terre contre une armée de Simériens prête à croiser le fer. Toute la tribu s'est réunie autour des grands menhirs pour invoquer les dieux afin qu'ils puissent nous bénir. Après cette prière avec mes frères, sans faire état de zèle, les chefs nous ont donné à tous des gorgées d'hydromel, Pour le courage, pour pas qu'il y ait de faille, Pour rester grands et fiers quand nous serons dans la bataille. Car c'est la première fois pour moi que je pars au combat Et j'espère être digne de la tribu de Dana. [Refrain] : Dans la vallée (oh oh) de Dana (la li la la). Dans la vallée (oh oh), j'ai pu entendre les échos. Dans la vallée (oh oh) de Dana (la li la la). Dans la vallée (oh oh), des chants de guerre près des tombeaux. Après quelques incantations de druides et de magie, Toute la tribu, le glaive en main, courait vers l'ennemi. La lutte était terrible et je ne voyais que des ombres, Tranchant l'ennemi qui revenait toujours en surnombre. Mes frères tombaient l'un après l'autre devant mon regard, Sous le poids des armes que possédaient tous ces barbares, Des lances, des haches et des épées dans le jardin d'Eden qui écoulait du sang sur l'herbe verte de la plaine. Comme ces jours de peine, où l'homme se traîne À la limite du règne du mal et de la haine. Fallait-il continuer ce combat déjà perdu ? Mais telle était la fierté de toute la tribu. La lutte a continué comme ça jusqu'au soleil couchant, De férocité extrême en plus d'acharnement; Fallait défendre la terre de nos ancêtres enterrés là, Et pour toutes les lois de la tribu de Dana. [Refrain] Au bout de la vallée on entendait le son d'une corne, D'un chef ennemi qui rappelait toute sa horde.Avait-il compris qu'on lutterait même en enfer Et qu'à la tribu de Dana appartenaient ces terres ? Les guerriers repartaient, je ne comprenais pas Tout le chemin qu'ils avaient fait pour en arriver là, Quand mon regard se posa tout autour de moi, J'étais le seul debout de la tribu ; voilà pourquoi Mes doigts se sont écartés et tout en lâchant mes armes, Et le long de mes joues se sont mises à couler des larmes. Je n'ai jamais compris pourquoi les dieux m'ont épargné De ce jour noir de notre histoire que j'ai contée. Le vent souffle toujours sur la Bretagne armoricaine Et j'ai rejoint ma femme, mon fils et mon domaine. J'ai tout reconstruit de mes mains pour en arriver là, Je suis devenu roi de la tribu de Dana. [Refrain]


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